On vous avoue qu’avant de préparer notre road-trip en Espagne, on n’avait jamais entendu parler du Parc Naturel de Cabo de Gata-Nijar en Andalousie. Et pourtant, il a de quoi faire parler !
D’une superficie de 38 000 hectares, son origine volcanique offre des paysages époustouflants et sa proximité direct avec la Méditerranée ne fait que cocher une case de plus pour l’ériger au rang de destination de rêve !
On vous a préparé un article d’une journée détaillée dans ce parc qui vous permettra d’observer un condensé de ce que le parc à de plus beau à offrir.
Gardez en tête que nous y étions fin septembre, les touristes avaient disparu et avec eux les places payantes et les interdictions de passage pour les vans et camping-car. En pleine période estivale, le récit aurait peut-être été différent.
C’est parti !
8h : Observer le lever du soleil à « La Isleta Del Moro »
Tout le monde dort encore dans ce petit village, quelques places de parkings à plat nous ont permis de dormir sur place la veille. En ouvrant les yeux, on aperçoit une lumière magnifique signe que le soleil fait son apparition. Nous ne prenons même pas le temps de nous habiller et sortons du van en pyjama. Nous sommes le 27 septembre, il fait encore très bon en Espagne. Quelques marches à gravir pour atteindre le petit belvédère du village et nous voilà devant ce spectacle magnifique qui annonce déjà la journée merveilleuse que nous allons passer.
9h30 : Balade sur la plage de galets volcaniques
Une fois le soleil bien levé, nous rentrons au van pour prendre le petit déjeuner. Et quoi de mieux pour digérer les tartines qu’une petite balade en bord de mer. Ça tombe bien, le van est encore une fois garé au dessus d’une très belle plage. Nous prenons donc le petit sentier qui descend vers la mer. Des promeneurs avec leurs chiens profitent aussi des derniers moments de fraîcheur avant la chaleur pesante andalouse. De bonnes chaussures sont de circonstances si vous voulez marcher ou même vous baigner ici, les galets sont magnifiques mais sont aussi assez dangereux. Nous ne nous baignons pas mais profitons simplement de la vue et étudions les pierres volcaniques en imaginant tout ce qu’elles ont vécu depuis leur création.
10h : Prendre de la hauteur au Mirador de la Amatista
Nous remontons dans le van et rebroussons un peu chemin car nous avions observé un petit parking en arrivant qui promettait une vue spectaculaire sur le parc. Et en effet, les 5 min de route valaient vraiment le coup. Le Mirador de la Amatista nous a époustouflé. Pas d’effort de marche nécessaire, quelques petits escaliers et nous voilà transportés dans les Açores ou à Hawaï. Nous étions seuls au monde pour profiter de ce décor.
10h30 : Aller dire bonjour au dragon fossilisé de la plage de Los Escuellos
6 min de route et nous nous arrêtons déjà une nouvelle fois. Intrigués par les quelques voitures et vans posés sur ce parking, nous décidons aussi de nous garer ici. Nous nous retrouvons face à des dunes fossilisées dont les formes laissent place à notre imagination, c’est là que nous verrons un dragon. Libre à vous de voir ce que vous voulez mais s’il vous plait, ne marchez pas dessus, c’est très fragile et du coup dangereux. Nous ne nous baignons pas car le vent souffle et préférons donc reprendre la route.
11h : Détour sur la plage de sable fin de Los Genoveses
20 min avec Trico pendant lesquelles nous observons les maisons blanches typiquement andalouses du village San José. Nous ne nous y arrêtons pas préférant toujours les espaces naturels aux villages et villes.
Après avoir pris un chemin fait de sable et de terre, interdits aux vans et CC pendant certaines périodes, nous voilà arrivés sur le parking de la plage de Los Genoveses, une immense étendue de sable fin avec une très belle vue. Une courte marche de 5 min sera nécessaire pour atteindre la plage et malgré notre envie de nous baigner, nous ne le ferons une nouvelle fois pas, les vagues sont assez hautes et le courant semble fort. Nous préférons profiter de la vue, assis dans le sable.
Si vous venez à une période avec moins de vents, vous trouverez d’innombrables plages dans le Parc Naturel de Cabo de Gata comme celle de Monsùl, la cala de San Pedro ou encore celle de Los Muertos, certaines sont des criques, d’autres des plages de sable immenses.
12h : Cap vers le Phare de Cabo de Gata
Un peu plus de route est nécessaire pour notre prochaine destination mais 40 min dans notre cher Trico, ce n’est jamais une punition !
Le soleil bat son plein quand nous arrivons sur le parking du Phare de Cabo de Gata mais le vent souffle aussi très fort et nous évite de mourir de chaud. Encore une fois, pas besoin de faire une maxi randonnée pour accéder au point de vue, le parking est juste à côté du phare et il nous a suffit de regarder devant nous pour en prendre plein les yeux encore une fois.
Mais bon, comme on est des petits aventuriers, on a quand même essayé de marcher un peu aux alentours. Et c’était pas forcément nécessaire. Malheureusement, c’est assez sale et les chemins ne sont pas du tout entretenus. Nous avons quand même pu accéder à une petite crique où des gens se baignaient déjà. Courageux, car il y avait des rails rouillés et des pneus mais bon, il faut croire que la beauté incontestable de l'endroit effaçait tout le reste !
13h : Un apéro bien mérité
Après une matinée aussi remplie, il fallait bien s’octroyer une petite bière en terrasse avec vue sur la mer. Et bien, en Espagne, c’est assez facile de trouver des bars. Et le parc Naturel de Cabo de Gata ne déroge pas à la règle. Alors, on s’installe, on profite de la fraîcheur de la bière car le vent s’est arrêté et la chaleur, elle, a bien envie de rester.
13h30 : Mille et un poissons
À quelques pas du bar et juste en dessous du phare de Cabo de Gata, il existe une plage immense, celle de la Fabriquilla. Facile à se garer, il y a même certains endroits où on peut se poser la nuit avec un van ou un CC.
Alors, ni une ni deux, on se gare ici, et en attendant d’avoir faim (parce qui oui, ça y est, on s’est vraiment mis à l’heure espagnole et le repas, ce n’est pas avant 15h), on plonge à l’eau avec nos masques pour aller observer les poissons. Et on peut dire que nous n’avons pas été déçus, la mer en regorgeait. Ils étaient des milliers, certains nageant en banc, d’autres se cachant dans les coraux. C’était splendide ! On y serait resté des heures et d’ailleurs, on l’a un peu fait.
19h : c’est déjà l’heure de l’apéro ?
Oui parce que si pour le repas, on s’est mis à l’heure espagnole, on a aussi compris qu’ici, il n’y avait pas d’heure pour la bière et franchement, ça nous va très bien. Après être retournés au spot parfait de ce matin à « La Isleta Del Moro », nous voilà bien installés dans notre salon sur roues, bière à la main et vue splendide devant les yeux.
C’est ce qu’on appelle une journée parfaite non ? Ça vous tenterait pas de vivre la même ?