Alors déjà, de quoi on parle quand on parle du centre du Portugal ? Et bien plus fort que des mots, on vous montre ici notre itinéraire, beaucoup plus concret et parlant.
Dans cet article, vous retrouverez donc les différentes étapes de ce road-trip ainsi que les choses qu’on aurait aimé faire si nous n’avions pas été pris par le temps (et ceci dans tous les sens du terme parce qu’on a vraiment eu un temps pourri tout le long et nous étions attendu à Albufeira quelques jours plus tard).
Pour ce road-trip (et pour tous les autres d’ailleurs), on ne peut que vous conseiller de ne pas prendre l’autoroute. Déjà parce que vous allez économiser pas mal et ensuite parce que les routes sont splendides, aussi bien en longeant la côte qu’en s’enfonçant dans les terres profondes portugaises.
Première étape : Nazaré
Nous commençons ce road-trip dans un lieu emblématique du Portugal, connu mondialement pour ses vagues spectaculaires, nous parlons bien entendu de Nazaré.
Nous n’avons pas visité la ville récente en contrebas et ses grandes plages calmes.
Nous leur avons préféré la fameuse Praia do Norte et la vieille ville en hauteur.
Alors, comment parvenir à la Praia do Norte ?
En voiture, rien de plus simple, rentrez dans votre GPS le nom de la plage et un parking gratuit vous attend directement devant.
Pour les vans et camping-cars de plus de 2mètres de haut, ce parking est interdit. D'ailleurs toute la ville de Nazaré est interdite pour les vans et CC. Un comble d’avoir des restrictions de hauteur dans une ville accueillant les plus grandes vagues du monde non ? Bref, on divague (sans mauvais jeux de mots).
Alors, pour les personnes en vans et CC, il existe tout de même une solution. Vous avez à 10min à pied de la plage, deux immenses parkings où vous pouvez vous garer et dormir. Ils ne font pas rêver mais ils font quand même très bien l’affaire.
Quand voir les fameuses vagues ?
Si vous voulez voir le phénomène de ces vagues colossales, prévoyez votre voyage entre octobre et mars, choisissez un jour de grand vent et allez y à marée haute. Mais même avec tout ça, et bien, il faut avoir un peu de chance.
Nous y étions en pleine tempête, au mois d’octobre et pourtant, comme vous pouvez le voir, nous n’avons pas pu apercevoir les géantes marines. Bon, il n’empêche que les vagues étaient déjà bien impressionnantes, la balade jusqu’en haut du phare est assez sympa et en plus, on a pu voir des dauphins jouer dans l’eau.
Donc, pour mettre plus de chances de son côté, il faut pouvoir être flexible et rester plusieurs jours sur place.
Petit point prévention, s’il vous plait, n’essayez pas de vous baigner sur cette plage, même si les vagues ne sont pas énormes. Nous avons vu un touriste en grande difficulté qui luttait contre le courant et a du attendre qu’un homme équipé de palmes puissent le ramener vers le bord…
Deuxième étape : Peniche et la réserve naturelle des Berlengas
En arrivant dans cette petite ville de pêcheurs du centre du Portugal, nous avions pleins de projets : nous balader le long de ses côtes pour observer le travail des vagues sur les roches escarpées, visiter le village et déguster des poissons pêchés du jour, découvrir la petite chapelle de Nossa Senhora dos Remédios et ses fameux azulejos et enfin partir à l’aventure en prenant le bateau pour la réserve naturelle des Berlengas qui semblait sublime.
Et bien, si vous avez l’occasion, faites toutes ces choses et venez nous les raconter parce qu’on a pratiquement rien pu faire à Peniche et nous en sommes bien déçus. Nous avons eu un temps affreux, coincés dans une tempête terrible qui nous a même obligé à changer de spot car nous avons cru que les panneaux solaires du van ne tiendraient pas le coup. Et même la chapelle, que nous aurions pu visiter par mauvais temps, était fermée.
Pendant l’une des rares accalmies du lendemain matin, nous avons pu tout de même faire une petite randonnée sur la côte avec même une vue sur la fameuse réserve des Berlengas au loin et j’espère que déjà cette photo vous donnera envie de faire un tour par Peniche et ses environs !
Pour les vans et CC, plusieurs spots sont disponibles et il y a même une aire de service gratuite à 10 min de route.
Troisième étape : Cabo Da Roca et Sintra
Cap sur le point le plus occidental de l’Europe, Cabo Da Roca. Si la route pour y parvenir et les environs sont absolument splendides, nous n’avons pas beaucoup aimé le site en lui même.
Pourquoi ? Et bien c’est affreusement touristique. Nous n’avons jamais vu une concentration de personnes pareille, même en Algarve. Et en plus, il ne faisait pas très beau. On ne veut même pas imaginer cet endroit en plein mois d’aout sous un grand soleil…
En 2017, lors de notre premier voyage au Portugal, nous avions trouvé par hasard sur la route ce coin assez sympa qui est tout aussi joli que Cabo Da Roca et où nous étions complètement seuls donc n’hésitez pas à sortir des sentiers battus.
En parlant de lieux touristiques, on ne peut pas vous parler de ce coin là du Portugal sans évoquer Sintra et son fameux palais Peña. Nous n’avons jamais pu y accéder car il y a tellement de monde qu’il est quasi impossible de se garer, même en voiture. Mais c’est vrai qu’il donne envie malgré un prix tout de même exorbitant. On vous laisse les informations ici car si vous arrivez à trouver un jour calme en complète hors saison, on pense que vous ne serez pas déçus.
Nous avions cependant visité la ville de Sintra en contrebas, sans grand intérêt mais plutôt mignonne.
Quatrième étape : Cascais et la bouche d’Enfer
Alors Cascais, c’est un peu le St Tropez portugais. La ville jouit d’une situation idéale entre la capitale et le parcs de Quita Do Pisao et celui de Sintra-Cascais et elle possède également un littoral somptueux.
Alors, on va pas dire que nous avons vraiment visiter Cascais parce que le temps était atroce une nouvelle fois.
Mais nous voulions tourner le temps à notre avantage et aller voir une attraction connue de la ville; la Bouche de l’Enfer, en pleine tempête. Il s’agit en fait d’une roche ayant subit des décennies d’érosion à cause des vagues et qui a fini par former un énorme trou où quelques fois, les vagues viennent s’engouffrer, claquer contre les rochers et asperger au passage tout le monde.
Bon même ça nous n’aurons pas réussi à l’observer mais déjà comme ça, c’était impressionnant et c’est un truc sympa à faire si vous êtes dans le coin.
En van et CC, pas facile de trouver un spot pour s’arrêter dormir et impossible de faire les services gratuitement.
Cinquième étape : Lisbonne et la Costa da Caparica
On ne peut pas vous parler de cette région du Portugal sans vous évoquer la belle capitale : Lisbonne. Nous n’avons pas osé la visiter avec le van et puis de toute façon, le temps était encore une fois affreux mais nous avions eu la chance de la découvrir en 2017 et c’était fabuleux.
C’est une capitale à taille humaine où il y a énormément de choses à faire. Mais si vous voulez la parcourir en marchant, entrainez vous parce qu’il y a autant de dénivelé que dans les Pyrénées. Bon on exagère peut-être mais à peine !
Parmi les incontournables, on vous suggère le quartier d’Alfama et celui animé du Bairro Alto, monter au château Jorge et admirer la splendide vue sur le Tage et le pont du 25 avril, prendre les fameux tramways, écouter du fado dans les rues, manger local et boire de la Super Bock, prendre un taxi ou le train pour aller jusqu’à la Tour de Belem et le monastère des Hiéronymites … Et si vous surchauffez, mettez vous à l’ombre d’un des nombreux parcs de la ville.
Encore mieux, si vous avez une voiture, roulez sur le Pont du 25 avril pour aller jusqu’à Costa Da Caparica, une ville côtière à 16 km de Lisbonne, où il fait vraiment bon vivre. La plage océane à même pas 30min de la capitale, de quoi faire jalouser les parisiens non ?
En van et CC, il existe quelques parkings payants dans la capitale mais cela reste quand même toujours compliqué de naviguer dans une grande ville et de laisser le véhicule en toute sérénité également. A Costa Da Caparica, vous trouverez des lieux pour vous garer et même dormir mais ils n’auront pas vu sur l’océan. Le Portugal n’aime pas trop le camping sauvage et il vaut mieux respecter la devise « vivons heureux, vivons cachés ».
Dernière étape : Évora
On s’enfonce dans les terres pour cette dernière destination. Toujours avec la pluie et les gros nuages comme compagnons mais on accepte et notre coeur reste ouvert pour le Portugal. Alors d’abord, qui dit s’enfoncer dans les terres, dit quitter les lieux touristiques et franchement après avoir enchaîner l’Algarve et les alentours de Lisbonne, ça fait beaucoup de bien. Ça permet aussi de trouver des petits restaurants bien typiques du Portugal, délicieux et surtout pas cher. Un conseil venant d’un vrai portugais (aka Kévin), cherchez les azulejos dans les restaurants, c’est comme ça qu’on reconnaît les vrais bonnes adresses.
Dernier bon point, les champs de chênes-lièges et d’eucalyptus à perte de vue, c’est beau et en plus ça sent divinement bon.
Bref, revenons en à Évora. Ville centrale du pays, elle est surtout connue pour son temple de diane.
Mais aussi sa merveilleuse cathédrale gothique. La visite de cette dernière coute 3,5€ par personne mais elle vaut vraiment le coup.
Vous visiter l’intérieur de la bâtisse, le cloître et vous pouvez même monter sur le toit de l’église et admirer la beauté du lieu et des environs.
Si vous êtes un fan de liège, vous trouverez des dizaines de boutiques fabriquant tous les objets possibles et inimaginables en cette matière et sinon, une fois le tour de la ville fait, vous pouvez vous arrêter sur la grande place, boire une bonne bière.
Pour les vans et CC, un parking est disponible à l’entrée de la ville. On peut y dormir mais franchement, ça ne donne pas vraiment envie. Mieux vaut s’enfoncer encore plus dans la campagne pour être plus tranquille.
Voilà, on espère que malgré les nuages, on aura quand même réussi à vous donner envie de visiter ce coin du Portugal et on attend vos photos sous le soleil !